dimanche 22 mai 2016

Dans l’œil d’Éden




Le Jardin d’Éden, Les Très Riches Heures du Duc de Berry
les Frères de Limbourg, entre 1411 et 1416, Musée Condé, Château de Chantilly
Vue aérienne de la Prison d'État de Pelican Bay, Californie
diptyque © DFG





Ce Jardin d’Éden est une bande dessinée de quatre cases en une. Quatre scènes sont représentées : de gauche à droite ; un serpent au corps de sirène tend à Ève le fruit de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal ; Ève offre le fruit à Adam ; Dieu punit Adam et Ève, qui sortent du Paradis et prennent conscience de leur nudité en se couvrant d'une feuille de vigne.


"Il est déconcertant qu'Éden soit synonyme de paradis alors que, si l'on y pense, c'est plutôt une prison à haute sécurité et une surveillance 24 heures sur 24. C'est un endroit horrible. Adam et Ève n'ont pas d'enfance. Ils s'éveillent adultes… Ils n'ont jamais eu de mère… Leur père est une voix terrifiante, désincarnée, qui est furieuse avec eux dès l'instant de leur premier éveil."
Ann Druyan Talks About Science, Religion, Wonder, Awe… and Carl Sagan (l’astronome américain)