Didier
Frouin-Guillery, triptyque photographique, extrait de la série Ères de jeux,
2016 © DFG
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« Nous
ne devenons pas autres sans raison, affirme le chamane amérindien. »
Dans l’animisme amérindien, les êtres
humains partagent leur qualité d’êtres pensants avec les animaux aussi bien que
les plantes, les rochers, l’eau, la forêt ou la montagne.
« La pensée sauvage n’est pas la pensée des sauvages, ni celle d’une
humanité primitive ou archaïque, mais la pensée à l’état sauvage, distincte de
la pensée cultivée ou domestiquée en vue d’obtenir un rendement. »
« La pensée sauvage se définit à la
fois par une dévorante ambition symbolique, et telle que l’humanité n’en a plus
jamais éprouvé de semblable, et par une attention scrupuleuse entièrement
tournée vers le concret, enfin par la conviction implicite que ces deux
attitudes n’en font qu’une. »
Claude Lévi-Strauss
Masque ype ou cara
grande.
Milieu du XXème siècle, Brésil, Etat du Mato Grosso,
Rio Tapirapé, groupe des
Tapirapé (134 x 109 cm).
Musée d'ethnographie de Genève
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