mardi 22 mai 2018

SC - La visite (2)

Notice de visite de L'Imagerie (suite)


2. Voyez-vous cette dalle ? Nous allons essayer de la faire basculer
Dessin, animé par une collection d’objets en plastique noir, 3.40 x 3 m.
 



Exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie © Didier Frouin-Guillery, 2018
 
 
 
Le titre de l’œuvre est emprunté à une bulle de BD présentée dans le chapitre précédent consacré aux Andes. Sur la page de cette BD bien connue un célèbre petit reporter s’apprête à découvrir le trésor solaire de l’Inca. Le trésor de Didier Frouin-Guillery est une collecte d’objets noirs qu’il a entamée il y a quinze ans.




Dessinant une curieuse forme mi-poisson, mi-oiseau, au style proche des géoglyphes appelés lignes de Nazca (photographie visible dans l'exposition au chapitre 10), ces objets de rebut participent d’une étrange écriture pictographique. La figure est ouverte à de libres interprétations.


 

Ce dessin contient aussi une métaphore plus sombre que sa couleur noire, en croisant la question de la totale invasion de notre planète par le plastique, et notamment par celui qui flotte à la surface des mers. Le mystérieux rocher noir échoué devant ce mur pourrait être un fragment d’astéroïde, c’est un insolite morceau de caoutchouc pétrolifère trouvé sur une plage du Finistère.





lundi 21 mai 2018

Serial collector - La visite (1)

Notice de visite de L’Imagerie


1. L’art des origines


Ce premier chapitre fait référence à un voyage que Didier Frouin-Guillery a fait au Pérou dans sa jeunesse, voyage qui a constitué la source originelle de son travail de création.



Exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie © Didier Frouin-Guillery, 2018


Nous entrons dans l’exposition par la Porte du Soleil, une réplique en modèle réduit de la Porte de Tiahuanaco près du lac Titicaca. Alice ne sait pas encore qu’elle va rencontrer, après cette porte noire, plus d’horreurs que de merveilles.
 
 




 Ainsi serons-nous frappés par cette grande gravure photographique noir et blanc que l’artiste intitule Quand la parole est argent, le silence est d’or. C’est une image d’Indiens qui répondent, par un supplice, à la conception de l’altérité des Conquistadors basée sur la course au profit et le pillage. Cette illustration photographiée par l’artiste est tirée d’un livre de son père, Histoire de la découverte de la Terre, publié au début du XXème siècle. La gravure originale date du XVIème siècle et est signée Théodore de Bry. Cette image hante l’artiste depuis son enfance. Telle une empreinte à rebours, elle se révèle être toujours le négatif de notre histoire moderne.




Sur le mur d’en face, un jouet Disney de 1950 fait écho à la torture des Espagnols. Avec son caoutchouc racorni et tordu, il se présente littéralement comme fondu par 60 années d’abandon et d’oubli dans un grenier. Mais il paraît sourire à son désenchantement. Les Indiens de la gravure et cet objet mis en boîte se donnent ensemble comme fantômes de notre mémoire.
  


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Dans chacun des chapitres de l’exposition, aux côtés de ses œuvres, on trouve les “invités” de l’artiste (images collectées, productions d’amateurs, dessins d’enfants, œuvres d’artistes), et ici :

-      Machu Picchu, calendrier GÉO - 2012 / 2018
-      Les Indiens coulent de l’or fondu dans la bouche des Espagnols, gravure extraite de Grands voyages, America pars quarta. Figure IX, 1594, Theodore de Bry (1528–1598)
-      Brève relation de la destruction des Indes, Bartolomé de las Casas, 1552
-      Lama rose, Pixel Art, Célia Frouin
-      Page 46 de Tintin, Le Temple du Soleil, Hergé, 1948
-      Lama, pastel de Monique Peytral, artiste peintre, 1985 (auteur du fac-similé de Lascaux 2, études et réalisation 1972-1983)
-      Petite reproduction d’une gravure tirée de la Nouvelle Chronique et bon gouvernement (1613-1615), Felipe Guamán Poma de Ayala (1534-1617)
-      Christophe Colomb découvre l’Amérique, tableau scolaire d’histoire n°26, éditions André Rossignol, Montmorillon, 1953
-      Pizarro le conquistador contemple l’or de sa nouvelle mine péruvienne, gravure de James Hillray (1756-1815)
-      La Porte des Jardins des remparts du Chellah, Rabat, aquarelle de René Arnould, artiste peintre, 1953 (œuvre accidentellement masquée par la suie d’un incendie)
 
 
 
 
 
 

dimanche 20 mai 2018

SC - Détails (22/22)






Dimorphes, diptyque photo, détails de dessins
Exposition SERIAL COLLECTOR – L’Imagerie
© Didier Frouin-Guillery - Adrien Frouin, 2018
 






samedi 19 mai 2018

SC - Making of (10/10) - L'atelier






SERIAL COLLECTOR – L’atelier
© Didier Frouin-Guillery, 2018
 


Derniers préparatifs à l’atelier
avec Marie-Hélène, Michèle, Régine,
et dernière visite de Jean-François Rospape 
avant le départ des œuvres pour L'Imagerie.





SERIAL COLLECTOR - Sur le départ...
© Didier Frouin-Guillery, 2018







vendredi 18 mai 2018

SC - Making of (9)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie, 2018 © Didier Frouin-Guillery - D. C.
 





jeudi 17 mai 2018

SC - Making of (8)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie © Didier Frouin-Guillery, 2018
 





mercredi 16 mai 2018

SC - Making of (7)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie, 2018 © Didier Frouin-Guillery - D. C.
 





mardi 15 mai 2018

SC - Making of (6)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie, 2018 © Didier Frouin-Guillery - D. C. 
 





lundi 14 mai 2018

SC - Making of (5)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie, 2018 © Didier Frouin-Guillery - D. C.
 





dimanche 13 mai 2018

SC - Making of (4)






Montage de l’exposition SERIAL COLLECTOR
L’Imagerie, 2018 © Didier Frouin-Guillery - D. C.